L’idée selon laquelle la jeunesse est synonyme de bonheur est aujourd’hui remise en question. Pendant longtemps, le bien-être suivait une courbe en U : un pic de bonheur dans la vingtaine, une baisse à l’âge mûr, puis une remontée après 60 ans. Mais selon une étude récente commandée par l’ONU 🌍, cette tendance s’inverse. Les jeunes adultes seraient désormais plus malheureux que jamais, une situation qui s’est aggravée ces dernières années, notamment depuis la pandémie de Covid-19 😷.
📊 Un bien-être en chute libre chez les jeunes
D’après cette étude, l’âge de 20 ans est aujourd’hui synonyme de malheur, bien loin du cliché d’une jeunesse insouciante et épanouie. Le niveau de satisfaction de vie 📉 connaît une forte baisse, notamment chez les jeunes femmes.
🔍 Pourquoi ce déclin du bonheur ?
Selon David Blanchflower, auteur principal de l’étude, plusieurs facteurs expliquent cette crise du bien-être :
📱 L’essor des smartphones et des réseaux sociaux, qui favorisent l’isolement et la comparaison sociale.
🤝 Le déclin des interactions sociales, avec des jeunes qui sortent moins et échangent moins en présentiel.
💼 Une précarité grandissante, liée à l’instabilité de l’emploi et aux crises économiques.
🌍 L’angoisse climatique, qui impacte fortement leur vision de l’avenir.
« Les jeunes sont devenus isolés […] ils sortent moins, ne jouent plus avec leurs amis, n’interagissent plus avec les autres et n’ont plus autant de relations sexuelles qu’avant. Ils sont profondément désemparés et en difficulté », explique David Blanchflower.
🌀 Une « crise de la vingtaine » qui remplace la « crise de la quarantaine » ?
Autrefois associée à la quarantaine, la période de crise existentielle toucherait aujourd’hui les jeunes adultes bien plus tôt. L’étude révèle un pic de mal-être autour de 20 ans, suivi d’une lente amélioration du bien-être avec l’âge, jusqu’à atteindre son maximum vers 70 ans 🎉.
Pour David Blanchflower, cette tendance est un véritable défi sociétal :
« Je ne pense pas qu’il y ait le moindre doute sur le fait que nous sommes face à une crise mondiale absolue. La question est maintenant de savoir ce que nous pouvons faire pour y remédier. »
Les chercheurs poursuivent leurs travaux pour identifier des solutions permettant d’améliorer la santé mentale des jeunes adultes 🧠💙, dont le mal-être pourrait avoir des conséquences durables sur les générations futures.
