Bien que le taux de mortalité n’a jamais été aussi bas depuis 2019, le cancer reste la principale cause de décès en France, selon la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques, l’Institut national de la santé et de la recherche médicale et Santé Publique France.
Baisse historique du nombre de décès selon l’INSERM
Comme chaque année, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), le Centre d’épidémiologie des causes médicales de décès de l’Inserm (CépiDc-Inserm) et Santé Publique France ont publié leur enquête sur les causes médicales de décès des personnes résidents et morts en France. Ils déclarent que la mortalité globale a baissé de façon considérable et que le cancer demeure la première cause de mortalité en France en 2023.
Parmi la population qui réside en France, 637 082 personnes sont décédées en 2023, soit 36 000 de moins qu’en 2022. Le taux de mortalité a ainsi diminué, atteignant 828,3 décès pour 100 000 habitants.
Plus de 60 % de la baisse de la mortalité observée en 2023 s’explique par le recul des décès liés à la Covid-19 qui étaient très nombreux en 2020 et 2021.
Le cancer est la première cause de décès devant les maladies cardio-neurovasculaires
La première cause de décès, chez les hommes comme chez les femmes, reste le cancer qui représente plus d’un quart des décès (27%).
La deuxième cause de décès en France concerne les maladies cardio-neurovasculaires comme l’infarctus du myocarde, l’AVC, l’insuffisance cardiaque, etc. Elles représentent un décès sur cinq, mais sont en léger recul par rapport à 2022.
Enfin, les maladies respiratoires, en particulier les pneumonies, restent la troisième cause de décès. Des résultats qui restent plus élevés que ce que suggérait la tendance d’avant la crise sanitaire de la Covid-19.
La charge des cancers devrait augmenter d’ici à 2050, selon l’OMS
D’ici 2050, plus de 35 millions de nouveaux cas de cancer devraient être recensés, soit une augmentation de 77 % par rapport à 2022. Cette progression s’explique par le vieillissement démographique, la croissance de la population et une plus grande exposition aux facteurs de risque, comme le tabac, l’alcool, l’obésité et la pollution de l’environnement.
Source : la Santé au quotidien
