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Parents : ces signes d’AVC chez votre enfant que vous ne devez pas ignorer

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Loin d’être réservé aux personnes âgées, l’accident vasculaire cérébral (AVC) frappe aussi les plus jeunes – parfois dès la vie fœtale. Un millier d’enfants sont touchés chaque année en France, un chiffre qui révèle une réalité inquiétante mais largement ignorée du grand public. Pourtant, face à cette urgence médicale, une réaction rapide peut profondément changer l’avenir du jeune patient.

Une urgence pédiatrique encore trop ignorée

Malgré son image associée aux seniors, l’AVC est aussi un véritable fléau pédiatrique, avec près de 1 000 cas recensés par an dans l’Hexagone. Plus alarmant encore : il s’agit de la première cause de handicap acquis chez l’enfant, avec des conséquences qui peuvent impacter à vie le développement moteur, cognitif ou émotionnel.

Et pourtant, très peu de personnes savent repérer les signes d’un AVC chez un enfant ou un nourrisson. Ce déficit de connaissance retarde souvent la prise en charge, alors que chaque minute compte pour préserver les fonctions cérébrales.

Des AVC possibles dès la grossesse

Les accidents vasculaires cérébraux chez les plus jeunes se classent selon l’âge de survenue. Ils peuvent apparaître avant la naissance (AVC fœtal), dans les 28 premiers jours de vie (AVC néonatal), chez les nourrissons de moins de 3 ans, ou encore chez les enfants et adolescents jusqu’à 18 ans.

La période néonatale est particulièrement à risque : la moitié des AVC pédiatriques surviennent durant ce court laps de temps, alors que l’organisme est encore en plein développement.

Des origines multiples et parfois floues

Le diagnostic des AVC pédiatriques reste complexe, car les causes varient considérablement selon l’âge. Chez les nouveau-nés, l’origine demeure indéterminée dans un cas sur deux, bien que certaines hypothèses évoquent des troubles liés à la circulation sanguine placentaire.

Chez les enfants plus âgés, les sources sont souvent mieux identifiées : malformations cardiaques, infections, anomalies vasculaires, maladies sanguines comme la drépanocytose ou encore traumatismes crâniens peuvent être en cause. Une analyse approfondie est essentielle pour adapter le traitement et prévenir d’éventuelles récidives.

Reconnaître les symptômes : un enjeu vital

Déceler un AVC chez l’enfant n’est pas toujours évident. Après le premier mois de vie, les signes peuvent ressembler à ceux des adultes : faiblesse d’un côté du corps, troubles de la parole, convulsions ou maux de tête soudains.

Mais chez les nouveau-nés ou les nourrissons, les symptômes sont bien plus discrets : pâleur inexpliquée, mouvements anormaux, crises convulsives, fixité du regard ou pauses respiratoires. Des signaux souvent mal interprétés par l’entourage, ce qui ralentit l’alerte médicale.

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Source : Journal des femmes

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