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Votre odorat flanche après l’Epidemie Découvrez pourquoi et comment le retrouver

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Vous avez remarqué que votre odorat semble moins sensible, que l’odeur de votre café du matin ou celle du parfum de votre partenaire vous semblent moins agréables ?

Depuis la fin des périodes de forte épidémie de Covid, l’anosmie n’est plus considérée comme un signal d’alerte. Cependant, les chercheurs commencent à s’intéresser de plus en plus à ce trouble olfactif.

Une étude menée par l’Université d’East Anglia, en Grande-Bretagne, a rassemblé plusieurs travaux sur le sujet. Publiés dans la revue Clinical Otolaryngology, ces travaux indiquent que des troubles de l’odorat sont liés à au moins 139 maladies ou conditions, qu’elles soient neurologiques, physiques ou génétiques. Ces troubles apparaissent souvent très tôt dans l’évolution de la maladie. Les experts soulignent que ce sens, souvent négligé par rapport à la vue ou l’ouïe, pourrait jouer un rôle dans l’apparition de certains problèmes de santé, en favorisant par exemple la malnutrition, l’isolement ou la fragilité.

Un signal d’alerte souvent ignoré

Pour les chercheurs britanniques, ignorer un changement durable de l’odorat revient à passer à côté d’un véritable signal d’alerte. Selon le professeur Carl Philpott, spécialiste en oto-rhino-laryngologie à l’Université d’East Anglia, un bon sens de l’odorat est essentiel pour la santé physique, mentale et le bien-être social.

L’odorat nous permet d’apprécier la nourriture, de détecter une fuite de gaz ou un incendie, mais aussi de maintenir des liens affectifs, car une partie de nos émotions passe par les odeurs. Lorsqu’il se dégrade, on parle d’hyposmie pour une diminution, ou d’anosmie si la perte est totale.

Le spécialiste souligne que ce sens est souvent considéré comme un « sens Cendrillon » dans la formation médicale et les campagnes de santé. Pourtant, la perte d’odorat peut précéder l’apparition de maladies graves et peut même être un indicateur de futurs problèmes de santé.

La perte d’odorat, souvent le premier signe

Plusieurs études montrent que la diminution ou la disparition de l’odorat est liée à un risque accru de maladies neurodégénératives telles que Parkinson ou Alzheimer. La perte d’odorat apparaît souvent avant l’apparition des troubles neurologiques, ce qui en fait un facteur de risque indépendant. Elle est aussi associée à une fragilité accrue et à une espérance de vie plus courte.

Des recherches menées auprès de populations âgées, notamment aux États-Unis, ont également mis en évidence un lien entre mauvais odorat, dépression, mortalité précoce et maladies cardiovasculaires.

Quand faut-il s’inquiéter ?

Une perte d’odorat temporaire peut survenir lors d’un rhume ou d’une grippe. Cependant, si cette diminution dure plusieurs semaines, sans nez bouché, ou si elle s’accompagne d’une perte d’appétit, d’un amaigrissement ou de troubles de l’humeur, il est conseillé de consulter un médecin.

Les professionnels de santé recommandent alors de faire évaluer la situation et, si nécessaire, de réaliser des tests spécifiques pour déterminer la cause du trouble.

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