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Un anévrisme silencieux : le danger invisible qui peut vous surprendre

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Une expérience inattendue : un anévrisme sans symptôme

En France, chaque année, entre 300 000 et 400 000 accidents cardiovasculaires sont recensés, dont environ un tiers sont mortels. Deux tiers des survivants restent souvent affectés par des handicaps, selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). Chez les femmes, les maladies cardiovasculaires restent la principale cause de mortalité.

Récemment, la star de la téléréalité Kim Kardashian a fait la une en révélant avoir été victime d’un anévrisme cérébral. Lors de la septième saison de l’émission sur Hulu, elle a confié, avec un scanner IRM à la main, qu’elle avait découvert un « petit anévrisme ».

Ce cas rappelle celui de Sandrine Arcizet, journaliste et présentatrice, qui a également été touchée par un anévrisme, mais de l’aorte cette fois. Elle s’est confiée à Top Santé fin 2024 sur cette expérience inattendue.

Un diagnostic surprenant sans signe d’alerte

En 2019, Sandrine Arcizet a découvert qu’elle souffrait d’une insuffisance cardiaque et d’un anévrisme de l’aorte lors d’une simple consultation pour une angine. Elle n’avait aucun symptôme inquiétant. Elle raconte cette histoire à Top Santé Tv : son médecin généraliste avait simplement remarqué que son cœur « tapait fort » et lui avait conseillé de consulter un cardiologue.

Deux mois plus tard, suite à une échographie, elle apprend qu’elle souffre d’une insuffisance cardiaque liée à un problème congénital d’une valve. Poussée par cette nouvelle, elle passe d’autres examens et découvre que son aorte est gonflée. Elle doit alors être opérée en urgence, car cet anévrisme est très dangereux.

Une opération difficile, mais salvatrice

Après plusieurs examens, le diagnostic est confirmé : l’aorte de Sandrine est à risque d’explosion. L’opération à cœur ouvert est programmée. La jeune femme doit accepter plusieurs étapes, notamment une longue cicatrice au milieu de la poitrine et la nécessité de briser le thorax pour accéder à l’aorte.

Les premières semaines après l’opération ont été éprouvantes. Elle a eu du mal à dormir, ressentait une grande fatigue, et a dû faire face à la peur de la mort. Cependant, elle a trouvé du réconfort dans l’autohypnose, la sophrologie, et la réadaptation cardiaque, qui lui ont permis de retrouver peu à peu son souffle et son sommeil.

Elle raconte qu’elle a repris une vie normale, sans médicaments, et qu’elle se sent aussi bien qu’avant. Elle souligne que cette expérience lui a sauvé la vie.

Une cicatrice assumée et des conseils pour la prévention

Avec le temps, Sandrine Arcizet a réussi à accepter sa cicatrice, qui fait désormais partie d’elle. Elle insiste sur l’importance de prendre soin de son cœur en adoptant une bonne hygiène de vie : une alimentation équilibrée, la réduction du tabac et de l’alcool, la gestion du stress, un sommeil réparateur, et la pratique régulière d’une activité physique.

Elle recommande également de consulter un cardiologue pour un suivi régulier, afin de prévenir d’éventuels problèmes cardiaques. Selon elle, il est essentiel d’être à l’écoute de son corps et de ne pas négliger les signaux, même s’ils sont peu nombreux ou peu visibles.

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