À l’heure des débats autour du PLFSS 2026 qui remettent la question du reste à charge sur le devant de la scène, les 60+ sont nombreux à découvrir qu’ils ne sont pas couverts à la mesure de leurs besoins réels.
Entre période de restrictions budgétaires et mauvaise évaluation des conséquences d’une couverture inadaptée sur leur budget, le bon équilibre reste difficile à trouver. C’est dans ce contexte que Skarlett, une entreprise qui aide les 60+ à faire les bons choix en matière d’argent, tire la sonnette d’alarme.
Trop couverts ou pas assez : l’importance de faire les bons choix
Les données issues de plusieurs milliers de contrats de mutuelles santé analysés par Skarlett sont sans appel : beaucoup de 60+ ne sont pas couverts à la mesure de leurs besoins réels. Le cas le plus fréquent ? Celui des jeunes retraités qui paient le prix fort pour leur tranquillité. Quand la cotisation moyenne atteint 1 342 € par an, soit près d’un mois de pension de retraite moyenne, certains déboursent jusqu’à 600 € de trop chaque année pour des garanties inutiles*.
Alors, face à la hausse continue des tarifs, nombre de 60+ choisissent de réduire leurs garanties pour contenir le coût de leur mutuelle, préférant conserver un prix stable d’une année sur l’autre, quitte à renoncer à certaines couvertures essentielles. Un constat observé également par les équipes Skarlett, dont 13 % des contrats détenus par les 60+ ne couvrent que l’hospitalisation, la pharmacie et les consultations médicales. Des contrats “minimalistes” qui laissent de côté les postes les plus coûteux comme le dentaire, l’optique ou l’audition, et exposent leurs détenteurs à des restes à charge élevés.
“Beaucoup de personnes de plus de 60 ans ont du mal à identifier leurs véritables besoins de santé et, surtout, à les comparer avec la multitude d’offres de mutuelles existantes. Faut-il choisir un contrat « responsable » ? Quel niveau de remboursement est adapté à mes besoins dentaires ? Ai-je réellement besoin d’une couverture spécifique pour l’optique ? Autant de nouvelles questions qui se posent à eux, d’autant plus que leur mutuelle était auparavant gérée et payée en partie par leur employeur”, commente Townley Le Guénédal, CEO de Skarlett.
Entre santé et budget, un équilibre difficile à trouver
Dans un contexte de hausse continue des primes (+3 % attendus en 2026 selon Facts & Figures) et d’un avant-projet du PLFSS qui introduit une taxation supplémentaire de 2,25% sur l’ensemble des cotisations collectées par les mutuelles, assurances et institutions de prévoyance, le sujet devient un enjeu national. Les 60+ représentent une part croissante
des dépenses de santé et se retrouvent coincés entre des besoins croissants et des contrats mal calibrés.
Cette question dépasse également le seul cadre budgétaire. En effet, les seniors souffrant d’affections chroniques (diabète, maladies cardiovasculaires, arthrose ou troubles auditifs) découvrent souvent, une fois à la retraite, le poids réel du coût de leurs soins : dépassements d’honoraires, séances non remboursées, renouvellement de lunettes ou d’appareils auditifs.
Même lorsqu’ils sont reconnus en affection longue durée (ALD), nombre d’entre eux doivent encore supporter des frais conséquents. Et le projet actuel de réforme prévoit de réduire certaines prises en charge liées aux ALD, alourdissant encore les dépenses de santé des 60+.
Ces dépenses, mal anticipées, pèsent sur un budget fixe et certains retraités reportent ou renoncent à certains soins pourtant essentiels, faute d’une couverture complémentaire adaptée à leur situation médicale réelle.
“Beaucoup de retraités ont souscrit leur contrat il y a des années, à un moment où leurs besoins de santé étaient différents. À la retraite, leur santé évolue, mais leur mutuelle, pas forcément. Aujourd’hui, il ne s’agit plus seulement de comparer des prix, mais de réapprendre à lire ses garanties à la lumière de sa santé et de son âge. A prix équivalents ou inférieurs, beaucoup de nos clients trouvent enfin un remboursement adapté en réduisant leur reste à charge. C’est la condition pour éviter de payer trop cher, ou de renoncer à se soigner.” rappelle Townley Le Guénédal.
À propos de Skarlett
Skarlett est la première plateforme de coaching financier dédiée aux 60+. À la croisée de l’humain et de la technologie, elle aide cette génération à faire les bons choix patrimoniaux, assurantiels et budgétaires pour mieux vieillir et redonner du pouvoir d’achat.
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Méthodologie
Sur la base de plus de 2 000 dossiers analysés entre le 1er janvier 2024 et le 8 octobre 2025.
*d’après les données observées chez Skarlett
Source : Skarlette.fr
