Ce que font les sportifs avant chaque séance pour brûler 25 % de graisses en plus
Malgré une discipline rigoureuse, il arrive que la balance ne réagisse pas comme prévu. Un simple détail peut influencer la façon dont le corps utilise ses réserves de graisses.
Depuis quelques années, les chercheurs en physiologie du sport étudient de plus près les réactions du corps lors de l’effort. Ils analysent comment l’organisme choisit ses carburants, comment le système hormonal oriente la dépense énergétique, et pourquoi certaines personnes brûlent plus de graisses que d’autres à intensité équivalente.
Les effets de l’exercice à jeun
Les études montrent que faire du sport à jeun augmente la combustion des graisses pendant l’effort. Selon une synthèse publiée dans la revue Frontiers in Physiology, l’activité physique effectuée avant le premier repas de la journée entraîne une oxydation des lipides plus importante. Cependant, cette pratique présente une limite : sans apport nutritif préalable, le corps peut puiser davantage dans les protéines musculaires, ce qui peut ralentir la récupération dans les heures qui suivent.
Les avantages d’un repas après l’effort
À l’inverse, faire de l’exercice après avoir mangé peut entraîner une hausse d’insuline, ce qui freine la mobilisation des graisses. Une étude publiée dans le British Journal of Nutrition indique que l’équilibre lipidique est plus favorable lorsque l’effort précède l’ingestion alimentaire. Le corps ne mobilise pas les mêmes filières métaboliques selon l’état dans lequel il se trouve au moment de l’effort.
Le moment idéal pour optimiser la combustion des graisses
Il existe un moment précis où le corps est en équilibre optimal : l’insuline a eu le temps de diminuer, le glucose est encore présent, et l’oxydation des graisses augmente. Pour atteindre cet état, il suffit de prendre son dernier repas environ 90 minutes avant la séance de sport.
Les études montrent qu’une séance effectuée dans cette configuration permet de brûler environ 25 % de graisses en plus. Les médecins du sport confirment que décaler légèrement l’heure d’entraînement modifie la manière dont le corps utilise ses ressources, sans changer la façon de s’entraîner.
