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Cancer du côlon chez les jeunes : un phénomène alarmant à ne pas ignorer

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Une hausse inquiétante des cancers du côlon chez les jeunes

Le cancer colorectal connaît une progression alarmante chez les personnes de moins de 50 ans. Les causes exactes de cette tendance restent encore mal comprises. Le docteur Neelendu Dey, gastro-entérologue et professeur associé au Fred Hutchinson Cancer Center à Seattle, pense que l’un des facteurs pourrait se trouver dans nos intestins.

Le microbiome, un allié potentiel contre le cancer

Son laboratoire étudie la relation entre les milliards de microbes présents dans le côlon et le risque de développer des polypes précancéreux, voire un cancer. Selon lui, il ne faut pas penser que ces microbes sont la seule cause, mais il existe des liens significatifs entre leur quantité et le développement de la maladie.

Une diversité plus grande du microbiome intestinal pourrait donc offrir une protection contre le cancer colorectal, mais aussi contre d’autres maladies chroniques telles que le diabète de type 2, l’obésité ou la dépression.

Les trois principes du Dr Dey pour préserver sa flore intestinale

Ce chercheur de 45 ans applique lui-même ces règles pour maintenir un microbiome sain. Voici ses trois conseils quotidiens :

  1. Consommer des fibres à chaque repas

    Le premier réflexe du Dr Dey : ajouter des fibres à tous ses repas. Ces fibres nourrissent les bonnes bactéries de l’intestin. On en trouve dans les fruits, légumes, légumineuses, céréales complètes, noix et graines.

    Des études montrent que les personnes qui consomment une grande variété de végétaux ont un microbiome plus diversifié. Cette diversité joue un rôle clé dans la prévention de plusieurs maladies, dont le cancer.

    Le médecin, d’origine sud-asiatique, cuisine souvent des plats indiens riches en lentilles, pois chiches et épices, pour leur richesse en fibres. Il insiste sur la diversité des sources, car toutes les bactéries ne consomment pas les mêmes fibres. Plus on mange de végétaux variés, plus on nourrit différentes familles de micro-organismes.

  2. Réduire les aliments ultra-transformés

    Le deuxième conseil : limiter la consommation d’aliments ultra-transformés. Barres de céréales, plats préparés, snacks salés ou desserts industriels sont souvent riches en additifs, sucres, graisses transformées et agents de texture, qui ne devraient pas entrer dans une alimentation saine.

    Ces produits ont un impact négatif sur le microbiome et sont liés à un risque accru de cancer colorectal. Le Dr Dey reconnaît que ces aliments sont omniprésents dans le mode de vie occidental. Il ne cherche pas à les éliminer totalement, mais à faire des choix plus sains. Il préfère, quand il en a l’occasion, manger une pomme plutôt qu’une barre transformée.

  3. Pratiquer une activité physique régulière

    Enfin, le médecin souligne l’importance de bouger souvent. L’exercice physique est bénéfique pour le cœur comme pour l’intestin. Membre d’équipes de football et de kickball, il s’entraîne aussi seul pour rester en forme et favoriser un bon transit.

    L’activité physique accélère le transit intestinal, ce qui réduit le contact entre les toxines alimentaires et la paroi du côlon. Elle stimule aussi la présence de bactéries bénéfiques. Plusieurs études montrent que les personnes actives ont un microbiote plus riche et plus diversifié.

Résumé

– Le Dr Neelendu Dey étudie le lien entre le microbiome intestinal et le cancer colorectal chez les jeunes.

– Il recommande d’intégrer des fibres à chaque repas, de limiter les aliments ultra-transformés et de pratiquer une activité physique régulière.

– Adopter ces habitudes peut contribuer à diversifier le microbiome et à mieux prévenir ces maladies.

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