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Attention : Un médicament contre le rhume peut créer une dépendance dangereuse

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Un médicament courant en hiver peut provoquer une dépendance

En décembre 2024, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a lancé une alerte concernant certains médicaments vasoconstricteurs. Ces médicaments, comme Actifed Rhume®, Humex Rhume® ou Rhinadvil Rhume®, sont souvent utilisés pour soulager les symptômes du rhume. Ils ciblent principalement le nez qui coule, la congestion nasale et l’encombrement des voies respiratoires supérieures.

Des risques importants à connaître

Les autorités de santé rappellent que ces médicaments en vente libre présentent des risques. Ils peuvent provoquer des effets indésirables rares, mais graves, comme des infarctus du myocarde ou des accidents vasculaires cérébraux. Il est donc essentiel de les manier avec précaution.

Un risque inattendu : la dépendance

Dans une vidéo récente sur Instagram, la pharmacienne Dr Tuglma a évoqué un autre danger lié à ces médicaments « anti-coup de froid » : le risque de dépendance. Elle explique que les sprays nasaux vasoconstricteurs peuvent entraîner une addiction lorsqu’ils sont utilisés sur une longue période.

Selon elle, après quelques jours d’utilisation (généralement entre 5 et 7 jours), la muqueuse nasale s’habitue au produit. Un effet rebond apparaît alors : le nez se rebouche dès l’arrêt du spray, ce qui pousse à en reprendre. Ce cercle vicieux peut mener à une dépendance physique et psychologique, ainsi qu’à une irritation chronique du nez.

Conseils pour limiter les risques

L’ANSM recommande de ne pas dépasser 5 jours d’utilisation sans avis médical. Pour éviter la dépendance, le Dr Tuglma donne trois conseils :

  • Limiter l’usage à moins d’une semaine (l’ANSM recommande plutôt 5 jours maximum).
  • Privilégier des solutions salines ou des sprays à base d’eau de mer pour soulager la congestion.
  • Consulter un médecin ou un pharmacien avant toute utilisation prolongée.

En cas de dépendance, un sevrage progressif sous supervision médicale est conseillé.

Précautions importantes

L’ANSM insiste également sur le fait qu’il ne faut surtout pas associer ces médicaments avec d’autres vasoconstricteurs, pris par voie orale ou nasale, ou avec des médicaments contenant du paracétamol, de l’ibuprofène ou un antihistaminique. Ces médicaments sont interdits aux enfants de moins de 15 ans, ainsi qu’aux femmes enceintes ou allaitantes.

Sources : Instagram / ANSM

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