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Attention Quatre Médicaments à Éviter Absolument en 2026

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La revue Prescrire recommande d’éviter quatre médicaments en 2026

Selon la revue médicale Prescrire, quatre médicaments sont à éviter en 2026 en raison de leurs effets indésirables disproportionnés par rapport à leur efficacité. Ces médicaments sont Ondexxya®, Chondrosulf®, Veoza® et Lyfnua®.

Prescrire justifie cette recommandation en expliquant que ces médicaments n’ont pas prouvé leur efficacité clinique ou que leurs bénéfices sont trop faibles. Par ailleurs, ils présentent des risques importants pour la santé des patients.

Focus sur ces médicaments

Le premier, Ondexxya® (non commercialisé en France), est un antidote utilisé pour traiter les hémorragies graves liées aux anticoagulants de type xaban. Toutefois, il peut entraîner des accidents thromboemboliques graves comparés à des soins habituels, avertit la revue.

La chondroïtine, commercialisée sous le nom Chondrosulf® ou d’autres marques, est une molécule prescrite pour l’arthrose. Pourtant, son efficacité n’a pas été démontrée par des études cliniques. En plus, ce médicament peut causer des réactions allergiques graves telles que des œdèmes de Quincke ou des urticaires.

Les risques associés à Veoza® et Lyfnua®

Veoza® (fézolinétant) est prescrit pour réduire les bouffées de chaleur chez les femmes en ménopause en bloquant certains récepteurs impliqués dans la régulation de la température corporelle. Cependant, il présente des effets indésirables importants, notamment une hépatotoxicité, des troubles digestifs, des troubles neuropsychiques et des douleurs diverses.

Lyfnua® (géfapixant) est le premier médicament autorisé dans l’Union européenne pour traiter la toux chronique réfractaire ou d’origine inconnue. Malgré tout, il cause fréquemment des troubles du goût, ainsi que des pneumonies et des lithiases urinaires.

Une évaluation annuelle de nombreux médicaments

Prescrire publie chaque année une liste de médicaments à éviter en raison de leur dangerosité. Cette année, cette liste recense une centaine de molécules. Ces évaluations sont réalisées de façon indépendante, sans lien avec l’industrie pharmaceutique, et visent à proposer des alternatives aux recommandations officielles.

Par le passé, la revue a déjà dénoncé des médicaments courants comme le Tramadol (risques de dépendance et convulsions), le Ketoprofène topique (photosensibilisation), le Voltarène® (risque cardiovasculaire), le Xanax® (dépendance et effets cognitifs), ou encore le Smecta (risque de contamination au plomb et efficacité insuffisante).

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