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Alzheimer : la vérité choquante sur cette maladie qui frappe deux fois plus de femmes

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La maladie d’Alzheimer est la forme de démence la plus répandue dans le monde. Elle survient principalement après 65 ans, mais peut aussi toucher des personnes plus jeunes. Elle concerne environ deux fois plus de femmes que d’hommes. Les premiers signes incluent une perte de mémoire, des difficultés à s’exprimer ou à comprendre, ainsi que des troubles de l’orientation dans le temps et l’espace. Ces symptômes sont souvent le début d’une démence progressive.

En France, plus de 1,4 million de personnes vivent avec cette maladie, selon France Alzheimer. Chaque année, elle cause en moyenne 18 000 décès. Le diagnostic est difficile, car les lésions cérébrales commencent souvent bien avant l’apparition des symptômes visibles. La maladie reste donc une « démence silencieuse » à ses débuts.

Une avancée prometteuse dans la recherche

Actuellement, aucun traitement ne permet de stopper la progression de la maladie. Cependant, une étude préliminaire menée au Japon a récemment révélé une méthode qui pourrait arrêter le déclin cognitif avant même l’apparition des premiers signes.

Faire fondre les protéines responsables

Une recherche de l’université de Tokyo, relayée par Science Daily, a permis de mieux comprendre la formation des protéines tau, qui jouent un rôle clé dans Alzheimer. Lorsqu’elles s’assemblent anormalement, elles forment des fibrilles rigides qui endommagent le cerveau. Les chercheurs ont découvert que ces protéines tau ne se transforment pas directement en fibrilles toxiques. Au début, elles s’agrègent en amas minuscules et souples. Ces amas étant mous, ils peuvent être dissous avant de devenir dangereux. Résultat : aucune fibrille nocive ne se forme, ce qui pourrait empêcher le déclin cognitif.

Cette approche repose sur une logique simple : en ciblant et en détruisant les précurseurs, il serait possible de prévenir la maladie. Selon les chercheurs, il ne faut pas attendre la formation de fibrilles pour agir. Leur objectif est d’intervenir à un stade réversible, avant que des structures nuisibles ne se développent.

Une méthode potentiellement applicable à d’autres maladies

Si cette découverte est une avancée importante pour Alzheimer, elle pourrait aussi s’étendre à d’autres pathologies neurodégénératives, comme Parkinson. Cette maladie, qui touche environ 270 000 personnes en France, se caractérise par l’accumulation d’amas protéiques toxiques pour les neurones. La stratégie serait similaire : dissoudre ces amas précoces pour protéger le cerveau.

Cependant, cette recherche en est encore à ses débuts. Elle a été menée uniquement sur des modèles biochimiques in vitro, sans tests sur des animaux ou des humains. Des études supplémentaires sont nécessaires pour vérifier la sécurité et l’efficacité de cette approche.

Selon le Dr Marc Siegel, analyste médical, cette méthode pourrait avoir « une valeur clinique notable » et pourrait être mieux tolérée que certains médicaments actuels. Il souligne que trois éléments jouent un rôle clé dans la progression de la maladie : les protéines bêta-amyloïdes, les protéines tau et la neuroinflammation. Il envisage une future « trithérapie » combinant anti-inflammatoires, anti-bêta-amyloïde et anti-tau. Bien qu’il existe déjà des traitements ciblant l’accumulation de bêta-amyloïde, cette nouvelle direction pourrait ouvrir la voie à de nouvelles options thérapeutiques.

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