Un médecin généraliste suspendu pour relations inappropriées avec deux patientes
L’Ordre des médecins a suspendu un praticien après avoir découvert qu’il entretenait des relations intimes avec deux patientes qu’il suivait régulièrement. La décision a été confirmée par la chambre disciplinaire nationale, qui a jugé ces faits contraires à la déontologie médicale.
Ce dossier soulève la question des limites à ne pas dépasser dans une relation de soin. Même si de telles situations restent rares, elles rappellent que la consultation doit rester un espace protégé. La confiance que le patient accorde au médecin ne doit jamais être détournée. Dans ce cas précis, les relations, bien que consenties, ont violé les principes fondamentaux encadrant la profession médicale.
Le médecin a été interdit d’exercer après avoir eu des relations sexuelles avec ces deux patientes. Selon les informations, ces relations ont eu lieu malgré le fait que les consultations aient été facturées et remboursées par l’Assurance maladie. L’Ordre a évoqué des manquements à la moralité, à la probité, ainsi qu’une fraude et un abus de cotation, des termes rarement utilisés dans ce contexte disciplinaire.
La sanction consiste en deux décisions distinctes, chacune d’une durée de neuf mois d’interdiction d’exercer, dont trois mois avec sursis. Au total, cela représente une interdiction ferme d’un an, en vigueur depuis le 1er novembre. Pendant cette période, le médecin doit cesser toute activité professionnelle.
Cette affaire rappelle que les patientes disposent de plusieurs recours en cas de comportement inapproprié de la part d’un professionnel de santé. Elles peuvent saisir l’Ordre des médecins, engager une médiation, ou, si nécessaire, porter l’affaire devant la justice. L’Ordre insiste sur le fait que la relation de soin doit rester claire et ne doit jamais mettre en danger la vulnérabilité du patient.
