Ils activent le sentiment d’efficacité personnelle.
Difficile de reprendre le rythme après les vacances d’été. La lumière décline, l’agenda se remplit et l’envie d’aller au bureau ne suit pas toujours. Ce manque d’élan n’a rien d’anormal : c’est une réaction fréquente au changement de cadre, bien connue des psychologues. Et si la clé pour changer la donne se trouvait dans deux simples mots ?
Notre cerveau ne fait pas que réagir aux situations : il anticipe, interprète, se conditionne. Et tout commence avec ce qu’on se dit à soi-même. Le discours intérieur – ce monologue permanent qui commente nos journées – joue un rôle clé dans la manière dont on perçoit les événements et dont on y répond. En gros : les mots qu’on choisit ont un impact direct sur nos émotions et nos comportements.
C’est là qu’intervient un petit levier de motivation validé par la recherche. Le psychologue Albert Bandura, figure majeure de la psychologie sociale, l’explique dans son ouvrage « Auto efficacité : Le sentiment d’efficacité personnelle » (éd. De Boeck Supérieur) : croire en sa capacité à accomplir une tâche augmente significativement les chances de réussite. Et cette croyance peut se renforcer par une simple formule : « je peux ». Deux mots à répéter chaque matin pour activer ce qu’on appelle le sentiment d’efficacité personnelle. Dire « je peux », ce n’est pas faire semblant que tout va bien. C’est envoyer à son cerveau un signal clair : on est capable de faire face, même si la motivation n’est pas au rendez-vous.
Source : Journal des femmes