
L’insomnie perturbe la nuit de près d’un Français sur cinq, rapporte le site d’information du gouvernement. Anxiété, caféine…etc., la liste des facteurs perturbant notre sommeil nous réserve peut-être encore quelques surprises… On vous explique tout.
Ce produit pourrait impacter votre horloge biologique
Des scientifiques de l’Université norvégienne des sciences et des technologies, en Norvège, ont étudié le phénomène de migration de produits chimiques que l’on retrouve dans de nombreux produits plastiques du quotidien.
En effet, selon eux, ces molécules chimiques pourraient perturber l’horloge interne du corps, jusqu’à 17 minutes. Leurs résultats sont publiés dans le journal Environmental International.
Les chercheurs notent que “Les substances contenues dans le plastique telles que, le polyuréthane et le polychlorure de vinyle (PVC), présentent des risques sanitaires importants”. De précédents travaux de recherche ont alerté sur l’impact de ces contaminants qui interfèrent avec le rythme circadien, et qui perturbent le système endocrinien.
Un décalage de votre horloge interne d’environ 17 min
Le rythme circadien est un processus biologique qui régule notre cycle veille-sommeil. Certaines substances chimiques présentes dans les plastiques, comme les phtalates ou le bisphénol A (BPA), perturbent votre système endocrinien. Ces substances peuvent influencer votre métabolisme, votre système hormonal et votre horloge biologique (rythme circadien).
On peut retrouver ces substances dans des objets tels que les bouteilles d’eau en plastique rigide, les boîtes de conserve (via leur revêtement intérieur), les jouets en plastique souple, les rideaux de douche, les revêtements de sol en vinyle, les câbles électriques gainés, ou encore les matelas en mousse polyuréthane.
Selon les résultats de la recherche, ces substances peuvent induire une perte de sommeil de 9 à 17 minutes, selon la dose des contaminants chimiques présente.
Interrogé par le Guardian, Martin Wagner, auteur de l’étude et professeur de biologie à l’Université norvégienne des sciences et technologies, s’inquiète de l’impact plus rapide sur les processus cellulaires. Ce dernier ajoute “nous n’en connaissons pas l’importance, et on pourrait dire : ‘Oh, ce n’est que 15 minutes, donc ce n’est pas grave’, mais c’est une horloge tellement étroitement contrôlée que c’est un changement significatif”.
Aussi, pour approfondir ces résultats, les chercheurs appellent à de nouvelles études sur le sujet, notamment en étudiant ces effets sur les poissons-zèbres dont le processus physiologique est similaire dans leur cerveau à ceux des humains.
Source : La Santé au quotidien