5 ans après le premier cas de Covid-19, une étude comparative des stratégies européennes met en lumière les mesures qui ont le mieux limité l’impact sanitaire de la pandémie. Les réponses nationales, parfois très contrastées, révèlent des leçons précieuses pour l’avenir.
Analyse des réponses européennes
Une étude de la revue BMC Global and Public Health réalise un examen minutieux des actions des pays européens durant la crise du Covid-19. L’objectif est de déterminer quels États ont présenté la meilleure gestion et réactivité lors de l’épidémie. Cette analyse a été rendue possible grâce à la contribution de l’Institut Pasteur et d’un collectif de scientifiques européens.
Les pays les plus proactifs
En tête du classement, la Norvège affiche une surmortalité quasi nulle. Elle est suivie par le Danemark, dont les politiques préventives et le dépistage étendu ont permis de limiter les répercussions de la pandémie. L’Irlande se distingue également parmi les nations ayant le mieux résisté à la crise, tout en maîtrisant l’excès de mortalité.
Cheminements divergents en Suède
La Suède a initialement choisi une approche différente, en évitant des mesures restrictives draconiennes. Toutefois, confrontée à la réalité de la crise, elle a dû adopter finalement des décisions plus rigoureuses pour contenir l’épidémie.
Performance contrastée d’autres pays
La France, la Suisse et l’Allemagne, avec une surmortalité modérée, montrent des résultats moins performants qui seraient attribuables, selon certaines hypothèses, à une réponse plus lente en termes de campagne de vaccination de rappel. Le Royaume-Uni, quant à lui, subit les conséquences d’un confinement tardif.
Une relation entre santé et économie
L’impact économique de la crise a aussi été évalué. Les pays ayant réagi rapidement aux premiers signes de l’épidémie semblent avoir mieux préservé leur économie, avec un PIB moins affecté par rapport à ceux ayant mis du temps à instaurer des restrictions.
Le cas particulier de l’Italie
L’Italie, durement éprouvée, enregistre l’un des taux de mortalité les plus élevés malgré une campagne de vaccination ambitieuse, ce qui souligne la complexité de gérer une crise sanitaire d’une telle ampleur.
L’étude précitée met en lumière l’importance d’une intervention rapide et adaptée face à une crise sanitaire mondiale, confirmant que les décisions prises à des stades précoces sont cruciales pour en limiter les dégâts tant sur le plan humain qu’économique.
